CE
QUE NOS ANCETRES MANGEAIENT A L’EPOQUE PALEOLITHIQUE :
LA
PALEODIETE
Le
régime à l’ère paléolithique
: la « paléodiete »
La paléodiete (« paleodiet » en anglais)
est encore dénommée la diète de l’âge
de pierre ou de l’homme des cavernes, ou encore la diète
du jardin d’Eden. Elle est très intéressante à étudier
pour mieux comprendre les modifications des comportements alimentaires
depuis l’avènement de l’ère industrielle.
Il est en effet effrayant de constater
que la consommation de vitamines et d’oligo-éléments est inférieure
de nos jours comparativement à ce qu’elle était
il y a 40 000 ans !
Les sucres étaient essentiellement apportés par
voie naturelle par l’intermédiaire des fruits et végétaux
alors que les fibres étaient largement consommées
(100 grammes par jour pour une consommation actuelle de 15 grammes/jour).
Ces fibres provenaient des fruits, légumes, racines et plantes.
Les protéines avaient une origine animale (viande de bison
par exemple) mais aussi végétale et leur consommation
représentaient environ 30% des apports nutritionnels globaux.
Les graisses étaient consommées en abondance (environ
0,5 kg par jour) mais le niveau sanguin de cholestérol était
inférieur à celui qui est observé en moyenne
chez un sujet vivant dans nos pays occidentaux. Les animaux sauvages étaient
constitués de moins de graisses saturées que les
animaux domestiques et leur contenu en acides gras oméga-3 était plus
important. De plus, la dépense physique liée à la
chasse de l’animal était plus importante que celle
développée aujourd’hui pour aller faire ses
courses au supermarché !
Les vitamines et minéraux étaient principalement
apportés par les fruits, les végétaux, les
racines et les noix et noisettes, ce qui peut toujours être
le cas aujourd’hui.
Concernant le sel, il est stupéfiant
de constater que l’apport quotidien moyen est aujourd’hui
de 4 grammes (et jusqu’à 10 grammes) alors qu’il était
de 600 mg environ il y a 40 000 ans... Ce sel n’est
pas apporté naturellement par les aliments mais plutôt
par les préparations culinaires et la présence
de la salière sur la table, ce qui représente 90%
de l’apport !
Contrairement au sel, le potassium
est aujourd’hui moins
consommé qu’à l’époque puisque
seulement 3 mg sont apportés quotidiennement en moyenne
dans notre alimentation contre 7 mg à l’époque.
Cette information est capitale lorsque
nous savons que le potassium est largement impliqué dans l’apparition d’une
hypertension artérielle.
Pour « bien faire », il faudrait donc
que notre alimentation soit en accord avec nos gènes,
ce qui imposerait des changements de qualité importants
dans les aliments que nous consommons quotidiennement.
L’essentiel du régime alimentaire
de l’époque
paléolithique comportait :
- De la viande et du poisson,
- Des abats (foie et rein en particulier)
- Des œufs
- Des fruits (y compris des fruits rouges de type baies)
- Des végétaux
En revanche, ne faisait absolument
pas parti du régime
paléolithique :
- Les féculents, incluant le pain et les pâtes
- Les haricots
- Les pommes de terre
- Le sucre
- Le sel
- Les produits alimentaires élaborés à partir
du lait : le lait lui-même, le fromage, le beurre
- Les graisses raffinées comme
les margarines, les huiles de cuisine.
- L’alcool
De plus, bon nombre de produits aujourd’hui rajoutés
dans les aliments préparés pourraient constituer
de véritable « anti-nutriments » du
fait de la présence de toxines qui peuvent bloquer certaines
enzymes fabriquées par l’organisme et être ainsi
responsable de l’apparition de symptômes invalidants
comme des troubles digestifs.
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