Les premiers frissons de l’automne arrivent et votre énergie diminue ? Votre corps vous envoie des signaux qu’il ne faut pas ignorer. Renforcer naturellement ses défenses immunitaires n’est pas qu’une simple tendance : c’est une sagesse transmise de génération en génération, enrichie aujourd’hui par les connaissances scientifiques.
Comprendre et identifier les besoins de son système immunitaire
Avant de se lancer dans quelque remède que ce soit, reconnaissez les messages que vous envoie votre corps. Votre système immunitaire communique constamment avec vous. Savoir l’écouter représente déjà une première étape vers un meilleur équilibre.
Les signes d’un système immunitaire affaibli
Les infections à répétition constituent le signal le plus évident. Si vous enchaînez rhumes, angines ou troubles digestifs sans répit, votre immunité demande manifestement de l’aide. La fatigue persistante révèle également un système défensif en difficulté, celle qui ne disparaît pas malgré des nuits complètes.
Concrètement, voici les signaux d’alerte à surveiller :
- Les cicatrices qui mettent plus de temps à se former
- Les petites coupures qui traînent, les bleus qui persistent des semaines
- La peau terne, les cheveux fragiles et les ongles cassants
- Les troubles du sommeil qui créent un cercle vicieux
Les changements d’humeur fréquents, l’irritabilité ou la difficulté à gérer le stress signalent également que votre corps ne dispose plus de ses ressources habituelles. Paradoxalement, une immunité défaillante perturbe votre repos nocturne : vous dormez mal, ce qui affaiblit davantage vos défenses.
Certains signes passent facilement inaperçus. Les boutons de fièvre récurrents, les mycoses qui reviennent régulièrement, ou encore cette sensation d’être toujours légèrement malade sans jamais vraiment tomber : autant de manifestations d’un système immunitaire qui fonctionne en mode dégradé.
La sphère digestive ne ment jamais. Ballonnements chroniques, alternance de constipation et diarrhée, inconfort après les repas… Votre intestin héberge près de 70 % de vos cellules immunitaires, et son dysfonctionnement retentit immédiatement sur vos capacités de défense.
L’efficacité des remèdes traditionnels
Les remèdes de nos aïeules ne relèvent pas du folklore : ils s’appuient sur des principes actifs que la recherche scientifique valide aujourd’hui. L’échinacée, par exemple, augmente la production de globules blancs et renforce la phagocytose.
La force des remèdes traditionnels réside dans leur approche globale. Contrairement aux solutions chimiques qui ciblent un symptôme précis, les préparations naturelles agissent sur plusieurs fronts simultanément. Une tisane de thym ne se contente pas de soulager votre gorge : elle apporte des antioxydants, stimule vos défenses, aide votre digestion et favorise votre sommeil.
En pratique, ces remèdes respectent votre microbiote intestinal. Alors que les antibiotiques détruisent indifféremment bonnes et mauvaises bactéries, les plantes médicinales travaillent en symbiose avec votre flore naturelle. Elles nourrissent vos bactéries bénéfiques tout en créant un environnement hostile aux pathogènes.
Les traditions culinaires de nos grands-mères cachaient une intelligence nutritionnelle remarquable. Le bouillon d’os mijotant pendant des heures, les légumes lacto-fermentés dans le garde-manger, le vinaigre de cidre fait maison : autant de préparations qui maintiennent naturellement un terrain immunitaire solide.
La sagesse ancestrale comprenait aussi l’importance du rythme. Les cures se faisaient aux changements de saison, quand le corps a besoin d’adaptation. On ne prenait pas d’échinacée toute l’année, mais pendant trois semaines à l’automne et à la sortie de l’hiver. Cette cyclicité évite l’accoutumance et respecte les variations naturelles de votre organisme.
Les plantes et infusions pour booster ses défenses
Le règne végétal regorge d’alliés puissants pour votre immunité. Nos ancêtres avaient identifié ces plantes par l’observation et l’expérience, créant un patrimoine thérapeutique d’une richesse exceptionnelle.
Les plantes essentielles (échinacée, thym, gingembre, sureau, ail)
L’échinacée mérite sa réputation de reine des plantes immunostimulantes. Les recherches montrent qu’elle augmente la prolifération des macrophages de 30 % après une semaine d’utilisation seulement. Ces cellules constituent votre première ligne de défense, patrouillant dans votre organisme pour neutraliser les intrus.
L’échinacée amplifie aussi la production de cytokines, ces messagers chimiques qui coordonnent votre réponse immunitaire. Prenez-la dès les premiers symptômes d’infection, à raison d’une cuillère à café de teinture mère toutes les trois heures.
Le thym dépasse largement son rôle d’aromate culinaire. Cette plante méditerranéenne concentre des huiles essentielles antibactériennes et antivirales remarquablement puissantes. Son principal composé actif, le thymol, désorganise les membranes des bactéries pathogènes.
En infusion, le thym apaise les voies respiratoires, fluidifie les sécrétions et aide votre organisme à éliminer les mucosités. Trois tasses quotidiennes pendant une semaine suffisent généralement à sentir une nette amélioration.
Le gingembre frais transforme votre cuisine en pharmacie naturelle. Ses composés anti-inflammatoires, notamment les gingérols, modulent votre réponse immunitaire pour éviter qu’elle ne s’emballe. Car un système immunitaire trop réactif cause autant de problèmes qu’un système affaibli.
Le gingembre réchauffe, stimule la circulation sanguine et facilite l’élimination des toxines. Râpé dans vos plats ou infusé avec du citron et du miel, il devient un remède quotidien accessible.
Le sureau noir produit des baies d’une efficacité redoutable contre les virus. Les études montrent que le sureau réduit la durée des infections respiratoires en bloquant la capacité des virus à pénétrer dans vos cellules. Nos grands-mères en faisaient des sirops qu’elles conservaient tout l’hiver.
Attention toutefois : les baies crues sont toxiques et nécessitent une cuisson.
L’ail cru possède des propriétés antimicrobiennes exceptionnelles grâce à l’allicine, un composé soufré qui se libère lorsque vous écrasez la gousse. Manger quotidiennement une gousse d’ail cru crée un environnement hostile aux pathogènes dans votre organisme.
Le goût et l’odeur rebutent certains ? Vous pouvez le hacher finement et le mélanger à du miel, ou l’incorporer dans des préparations en fin de cuisson pour préserver ses principes actifs.
Les tisanes et infusions immunostimulantes
L’art de la tisane ne se limite pas à jeter quelques plantes dans de l’eau chaude. La température, le temps d’infusion et les associations végétales déterminent l’efficacité de votre préparation.

Pour les plantes à feuilles comme le thym ou la menthe, versez l’eau frémissante et laissez infuser 10 minutes à couvert. Cette précaution empêche les huiles essentielles de s’évaporer.
Les racines nécessitent une approche différente. Le gingembre, l’échinacée ou l’astragale demandent une décoction : vous les placez dans l’eau froide, portez à ébullition puis maintenez à feu doux 15 à 20 minutes. Cette technique extrait les principes actifs profondément enfouis dans les tissus végétaux.
Voici mes associations préférées pour renforcer votre immunité :
- Thym-citron-miel : le thym désinfecte, le citron apporte de la vitamine C naturelle, le miel enrobe et protège vos muqueuses
- Échinacée-sureau-gingembre : cette synergie couvre un large spectre d’action contre les infections hivernales
- Ortie en cure printanière : trois semaines reminéralisent votre organisme et préparent votre terrain immunitaire
La tisane d’ortie mérite une place de choix dans votre arsenal préventif. Cette plante souvent méprisée concentre du fer, du calcium, du magnésium et des vitamines en quantités remarquables.
N’oubliez pas le tilleul pour accompagner votre sommeil. Un repos de qualité conditionne largement l’efficacité de votre système immunitaire. Le tilleul favorise la détente, réduit l’anxiété et améliore la qualité de vos nuits sans créer de dépendance. Deux tasses le soir, une heure avant le coucher, instaurent un rituel apaisant.
Les produits de la ruche (miel, propolis, gelée royale)
Les abeilles élaborent pour nous des substances d’une complexité biochimique fascinante. Le miel brut, non pasteurisé, contient des enzymes vivantes, des antioxydants et des composés antibactériens que la chaleur détruit.
Choisissez-le toujours opaque et cristallisé : ces caractéristiques garantissent qu’il n’a pas subi de transformations industrielles. Le miel de thym excelle contre les infections respiratoires, celui de manuka possède un pouvoir antibactérien exceptionnel.
La propolis représente le système immunitaire de la ruche. Les abeilles l’utilisent pour assainir leur habitat, colmater les fissures et embaumer les intrus. Pour vous, cette résine végétale devient un antibiotique naturel puissant.
Ses flavonoïdes exercent une action antivirale, antibactérienne et antifongique simultanée. En teinture mère, diluez 20 à 30 gouttes dans un peu d’eau, deux fois par jour pendant les périodes à risque. Son goût résineux surprend au début, mais l’habitude vient rapidement.
La gelée royale fascine les chercheurs par sa richesse nutritionnelle. Cette substance nacrée, légèrement acide, nourrit exclusivement la reine et explique sa longévité exceptionnelle. Les abeilles ouvrières vivent quelques semaines, la reine plusieurs années : la différence réside dans cette alimentation exclusive.
Par exemple, une cure de gelée royale fraîche à l’automne et en fin d’hiver soutient votre vitalité. Prenez-la à jeun, sous la langue pour une absorption optimale, à raison d’un gramme quotidien pendant trois à six semaines.
Le pollen frais constitue un super-aliment trop souvent négligé. Contrairement au pollen sec vendu en magasin, le pollen frais congelé conserve ses enzymes, ses probiotiques et ses vitamines. Une cuillère à soupe dans votre yaourt du matin apporte protéines, vitamines B, fer et zinc dans des proportions idéales.
L’association miel-propolis-gelée royale crée une synergie remarquable. Vous pouvez préparer vous-même un mélange en incorporant dans 250 g de miel liquide 10 g de gelée royale fraîche et 30 gouttes de teinture mère de propolis. Conservez au réfrigérateur et prenez une cuillère à café chaque matin pendant les périodes où votre immunité a besoin de soutien.
L’alimentation au service de l’immunité
Votre assiette constitue votre première ligne de défense. Chaque bouchée apporte des informations à votre organisme, influence votre inflammation et module vos capacités immunitaires. Les choix alimentaires quotidiens pèsent infiniment plus lourd que n’importe quelle cure ponctuelle.
Les fruits et légumes riches en vitamines (agrumes, légumes de saison)
Les agrumes concentrent bien sûr de la vitamine C, mais leur richesse va bien au-delà. Leurs flavonoïdes amplifient l’action de la vitamine C et exercent leurs propres effets anti-inflammatoires.
Un pamplemousse au petit-déjeuner, une mandarine à 10 h, du citron pressé dans votre eau : ces gestes simples maintiennent un apport régulier tout au long de la journée. La régularité compte davantage qu’une méga-dose ponctuelle.
Le kiwi surpasse l’orange en teneur vitaminique. Deux kiwis couvrent largement vos besoins quotidiens en vitamine C tout en apportant des fibres bénéfiques pour votre microbiote. Consommez-les bien mûrs, quand leur chair devient moelleuse : les principes actifs atteignent alors leur concentration maximale.
Les légumes colorés signalent leur richesse en antioxydants :
- Les carottes orange débordent de bêta-carotène, précurseur de la vitamine A essentielle pour vos muqueuses
- Les poivrons rouges contiennent deux fois plus de vitamine C que les agrumes
- Le brocoli renferme du sulforaphane, un composé qui active les gènes de vos cellules immunitaires
Respectez la saisonnalité : vos besoins évoluent avec les saisons, et la nature y répond parfaitement. L’hiver vous offre des courges riches en vitamine A, des choux bourrés de vitamine C, des agrumes vitaminés. L’été apporte des tomates gorgées de lycopène, des courgettes hydratantes, des fruits rouges antioxydants.
Manger de saison synchronise votre organisme avec son environnement. Cela vous permet de bénéficier des nutriments dont vous avez besoin au moment précis où votre corps en a le plus besoin.
Les herbes aromatiques fraîches méritent leur place quotidienne dans votre assiette. Le persil plat contient trois fois plus de vitamine C qu’une orange, à poids égal. La coriandre aide à éliminer les métaux lourds. Le basilic apporte des huiles essentielles protectrices. Parsemez-en généreusement vos plats : ces touches vertes transforment nutrition et saveur simultanément.

Les probiotiques et aliments fermentés
Votre intestin héberge plus de 100 000 milliards de bactéries qui dialoguent en permanence avec votre système immunitaire. Nourrir ces alliées microscopiques devient donc une priorité absolue. Les aliments fermentés réensemencent votre flore tout en nourrissant les bonnes bactéries déjà présentes.
Le yaourt nature, à condition de le choisir sans sucres ajoutés et avec des ferments vivants, constitue la source la plus accessible. Mais le kéfir de lait le surpasse largement : cette boisson légèrement acidulée contient jusqu’à 30 souches bactériennes différentes contre 2 ou 3 pour un yaourt classique.
La Vitamine B17 (Amygdaline) est-elle un remède anti-cancer controversé et toxique ?
Vous pouvez facilement le préparer chez vous avec des grains de kéfir que vous trouverez en magasin bio.
La choucroute crue révolutionne votre flore intestinale. Attention, je parle bien de choucroute non pasteurisée, que vous trouverez au rayon frais. La choucroute en bocal UHT a perdu tous ses probiotiques lors de la stérilisation.
Deux cuillères à soupe quotidiennes suffisent à maintenir une flore diversifiée. Son goût acidulé se marie parfaitement avec des pommes de terre, du poisson ou même en salade.
Le kimchi, cette préparation coréenne de chou fermenté épicé, gagne en popularité pour de bonnes raisons. Plus relevé que la choucroute, il apporte des lactobacilles mais aussi des épices qui stimulent votre circulation et votre digestion. Les études montrent qu’une consommation régulière de kimchi diversifie significativement le microbiote.
Concrètement, intégrez ces aliments fermentés dans votre routine :
- Le miso : diluez une cuillère à soupe dans de l’eau chaude en fin de cuisson pour un bouillon probiotique
- Le tempeh : tranché et poêlé, il remplace avantageusement la viande tout en nourrissant votre immunité
- Le kéfir : 250 ml par jour apportent une diversité bactérienne exceptionnelle
Le tempeh offre une texture ferme et un goût de noisette. Riche en protéines complètes et en probiotiques, mariné puis grillé, il s’adapte à de multiples préparations.
Les nutriments clés (vitamine D, zinc, fer)
La vitamine D occupe une place centrale dans la régulation immunitaire. Elle ne se contente pas de renforcer vos os : elle module l’activité de vos cellules immunitaires et leur permet de produire des peptides antimicrobiens.
La majorité de la population manque de cette vitamine, particulièrement d’octobre à mars quand le soleil se fait rare. Une supplémentation de 2 000 UI quotidiennes devient alors judicieuse, associée à une exposition régulière à la lumière naturelle.
Le zinc participe à plus d’une centaine de processus enzymatiques dans votre organisme. Il joue un rôle crucial dans la production et la régulation de vos cellules immunitaires. Une carence même légère suffit à compromettre votre immunité.
Les huîtres constituent la source la plus concentrée, mais les graines de courge, les noix de cajou et les légumineuses en apportent également. Pris en supplément, le zinc réduit la durée des rhumes s’il est consommé dès les premiers symptômes.
Le fer transporte l’oxygène dans votre sang, mais il intervient aussi dans la multiplication de vos cellules immunitaires. Les femmes en âge de procréer présentent souvent des réserves limitées.
Associez systématiquement le fer végétal à de la vitamine C pour optimiser son absorption : des lentilles avec du persil, des épinards avec du citron. Cette astuce simple multiplie jusqu’à quatre fois l’assimilation du fer.
Le sélénium, cet oligo-élément discret, protège vos cellules immunitaires du stress oxydatif. Deux noix du Brésil quotidiennes couvrent largement vos besoins. Le magnésium, souvent déficitaire dans l’alimentation moderne, régule votre réponse au stress et conditionne l’activation de la vitamine D.
| Nutriment | Sources alimentaires | Rôle immunitaire | Apport quotidien recommandé |
|---|---|---|---|
| Vitamine D | Poissons gras, œufs, exposition solaire | Modulation de la réponse immunitaire | 2 000 UI (octobre-mars) |
| Zinc | Huîtres, graines de courge, noix de cajou | Production de cellules immunitaires | 10-15 mg |
| Fer | Viandes rouges, lentilles, épinards | Multiplication cellulaire | 10-18 mg selon le sexe |
| Sélénium | Noix du Brésil, poissons | Protection antioxydante | 2 noix du Brésil |
| Vitamine C | Agrumes, poivrons, kiwis | Stimulation des défenses | 200 mg minimum |
Les habitudes de vie qui renforcent naturellement l’immunité
Votre mode de vie influence davantage votre immunité que n’importe quel complément alimentaire. Les piliers fondamentaux de la santé conditionnent l’efficacité de toutes les autres stratégies.
Sommeil, activité physique et hydratation
Le sommeil représente le moment privilégié où votre système immunitaire se régénère. Pendant vos phases de sommeil profond, votre organisme produit des cytokines anti-inflammatoires et active ses cellules de défense.
Une seule nuit écourtée suffit à diminuer de 70 % l’activité de vos cellules natural killer, ces lymphocytes qui détruisent les cellules infectées. Sept à huit heures de sommeil de qualité ne constituent pas un luxe mais une nécessité absolue.
La régularité compte autant que la durée. Couchez-vous et levez-vous à heures fixes, même le week-end. Cette constance synchronise votre horloge biologique interne et optimise la production de mélatonine, cette hormone qui orchestre votre sommeil et soutient votre immunité.
Évitez les écrans une heure avant le coucher : leur lumière bleue inhibe la sécrétion de mélatonine.
L’activité physique modérée stimule puissamment votre immunité. Trente minutes de marche rapide quotidienne augmentent la circulation de vos cellules immunitaires, facilitent l’élimination des déchets métaboliques et réduisent l’inflammation chronique.
Attention toutefois à ne pas tomber dans l’excès : l’entraînement intensif épuise temporairement vos défenses et vous rend plus vulnérable aux infections.

Les exercices en plein air cumulent les bénéfices : mouvement, oxygénation, exposition à la lumière naturelle et contact avec les éléments. Même par temps gris, la luminosité extérieure dépasse largement celle de vos intérieurs. Cette exposition régule votre production de vitamine D et stabilise vos rythmes circadiens.
L’hydratation conditionne le transport des nutriments, l’élimination des toxines et la fluidité de vos sécrétions. Vos muqueuses respiratoires constituent votre première barrière contre les pathogènes : si elles s’assèchent, les virus et bactéries pénètrent plus facilement.
Buvez régulièrement tout au long de la journée, sans attendre la sensation de soif. L’eau pure reste la meilleure option, mais les tisanes et bouillons comptent également dans votre apport hydrique.
Gestion du stress et exposition à la lumière naturelle
Le stress chronique sabote méthodiquement votre immunité. Lorsque vous subissez une pression prolongée, vos glandes surrénales sécrètent du cortisol en continu.
Cette hormone, utile ponctuellement, devient toxique à haute dose : elle supprime la production de vos cellules immunitaires et favorise l’inflammation. Apprendre à gérer votre stress devient donc une urgence immunitaire.
La cohérence cardiaque, cette technique de respiration simple, régule votre système nerveux en quelques minutes. Inspirez pendant 5 secondes, expirez pendant 5 secondes, répétez pendant 5 minutes, trois fois par jour.
Ce protocole 365 (3 fois, 6 respirations par minute, 5 minutes) rééquilibre votre balance entre stress et détente. Vous pouvez le pratiquer n’importe où, n’importe quand.
La méditation de pleine conscience ne relève pas de la spiritualité new age mais d’une pratique validée scientifiquement. Vingt minutes quotidiennes suffisent à modifier l’expression de vos gènes immunitaires.
Vous ne savez pas méditer ? Commencez simplement en observant votre respiration sans chercher à la contrôler. Les pensées viennent ? Revenez doucement à votre souffle, encore et encore.
Le contact avec la nature apaise profondément votre système nerveux. Les Japonais pratiquent le « bain de forêt » : une immersion sensorielle dans un environnement forestier. Les arbres émettent des phytoncides, des composés volatils qui stimulent vos cellules natural killer.
Une promenade hebdomadaire de deux heures en forêt augmente votre activité immunitaire pour plusieurs jours.
La lumière naturelle orchestre vos rythmes biologiques. Exposez-vous à la lumière vive dès le matin, même par temps couvert. Cette exposition matinale ancre votre horloge interne, améliore votre humeur et prépare un sommeil de qualité pour la nuit suivante.
L’hiver, sortez à la pause déjeuner pour capter un maximum de luminosité : votre corps et votre immunité vous remercieront.
Les liens sociaux authentiques constituent un puissant facteur de protection immunitaire. L’isolement chronique affaiblit vos défenses autant que le tabagisme. Cultivez vos relations, partagez des moments conviviaux, riez : le rire libère des endorphines qui stimulent votre immunité.
Nos grands-mères le savaient intuitivement : les repas partagés, les discussions autour d’une tisane, ces moments de connexion nourrissent bien plus que le corps.
Recettes de grand-mère faciles à préparer
La transmission de ces recettes ancestrales perpétue un savoir-faire précieux. Voici des préparations que vous pouvez réaliser avec des ingrédients simples, et qui transformeront votre quotidien.
Boissons stimulantes (citron-gingembre-curcuma, tisanes)
La boisson citron-gingembre-curcuma devient rapidement un rituel matinal incontournable. Dans une tasse, pressez le jus d’un demi-citron bio. Râpez finement un centimètre de gingembre frais et une demi-cuillère à café de curcuma frais (ou en poudre).
Ajoutez de l’eau chaude mais non bouillante, une pincée de poivre noir (qui multiplie par 2 000 l’absorption du curcuma) et une cuillère à café de miel. Cette potion dorée réveille votre métabolisme, stimule votre digestion et prépare vos défenses pour la journée.
Le lait d’or, cette boisson ayurvédique millénaire, combine les bienfaits du curcuma à ceux du lait végétal. Faites chauffer 250 ml de lait d’amande ou de coco avec une cuillère à café de curcuma, une pincée de cannelle, de cardamome et de gingembre.
Sucrez légèrement au miel. Cette boisson onctueuse, prise le soir, apaise l’inflammation et favorise un sommeil réparateur.
La tisane thym-romarin-sauge constitue votre bouclier anti-infectieux de l’hiver. Mélangez à parts égales ces trois plantes séchées. Utilisez une cuillère à soupe du mélange pour 250 ml d’eau frémissante. Laissez infuser 10 minutes à couvert.
Envie d’un dessert doux ? Découvrez la recette de semoule au lait comme la faisait Mamie.
Trois tasses quotidiennes pendant les périodes critiques assainissent vos voies respiratoires et soutiennent vos défenses. Le goût prononcé peut surprendre : ajoutez une rondelle de citron et du miel pour l’adoucir.
L’infusion de sureau-échinacée-gingembre concentre trois plantes majeures dans une seule tasse :
- Une cuillère à café de fleurs de sureau séchées
- Une demi-cuillère d’échinacée
- Quelques rondelles de gingembre frais
Versez l’eau bouillante, couvrez et patientez 15 minutes. Cette synergie bloque la progression virale, stimule vos globules blancs et réchauffe votre organisme.
Le vinaigre de cidre au miel devient un tonique quotidien remarquable. Dans un verre d’eau tiède, diluez une cuillère à soupe de vinaigre de cidre non pasteurisé (avec la « mère ») et une cuillère à café de miel.
À boire le matin à jeun. Cette préparation alcalinise votre organisme, nourrit votre microbiote et renforce votre terrain. L’acidité peut choquer au début, mais les bienfaits justifient largement l’adaptation.
Préparations maison (sirop de thym, bouillon reminéralisant)
Le sirop de thym maison vous accompagne tout l’hiver. Remplissez un bocal de thym frais (ou la moitié avec du thym séché). Couvrez de miel liquide en chassant bien les bulles d’air.
Fermez et laissez macérer trois semaines à température ambiante en remuant régulièrement. Filtrez et conservez au réfrigérateur. Une cuillère à café trois fois par jour apaise la toux, désinfecte la gorge et soutient vos défenses respiratoires.
Le sirop de sureau noir requiert plus de préparation mais se conserve plusieurs mois. Faites mijoter 500 g de baies de sureau fraîches (ou 250 g séchées) dans 750 ml d’eau avec un bâton de cannelle, quelques clous de girofle et une tranche de gingembre.
Laissez réduire de moitié à feu doux. Filtrez, pressez bien les baies. Ajoutez le même volume de miel que de liquide obtenu. Mélangez à froid et embouteillez. Une cuillère à soupe quotidienne en prévention, toutes les trois heures en cas d’infection.
Le bouillon d’os reminéralisant constitue un véritable élixir de santé. Placez des os à moelle, des carcasses de poulet ou des arêtes de poisson dans une grande marmite. Ajoutez des épluchures de légumes bio, des herbes aromatiques, deux cuillères de vinaigre de cidre.
Couvrez d’eau et laissez mijoter 24 heures minimum (48 heures pour les os de bœuf). Le vinaigre extrait les minéraux contenus dans les os : calcium, magnésium, phosphore deviennent biodisponibles. Filtrez, dégraissez et consommez une tasse quotidienne ou utilisez comme base de vos soupes.
L’oxymel, ce mélange ancestral de vinaigre et de miel, macère des plantes pour extraire leurs principes actifs. Dans un bocal, alternez des couches de plantes fraîches hachées (thym, romarin, ail, gingembre) avec du vinaigre de cidre et du miel à parts égales.
Laissez macérer six semaines en remuant régulièrement. Filtrez et embouteillez. Une cuillère à soupe diluée dans de l’eau constitue un tonique immunitaire puissant.
La pâte d’ail au miel fermente doucement pour créer un antibiotique naturel d’une efficacité remarquable. Épluchez et écrasez légèrement des gousses d’ail fraîches. Remplissez-en un bocal aux trois quarts.
Couvrez de miel brut. Les premiers jours, des bulles se forment : c’est normal, c’est la fermentation qui opère. Après un mois, vous obtenez un remède exceptionnel : une gousse quotidienne vous protège des infections tout en régalant vos papilles.



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